post-title Quand l’information aide à sauver des vies https://securiveur.com/wp-content/uploads/Accident-13bc4.jpg 2018-01-14 14:10:43 yes no Publié par : Catégories : Actualité routière

Quand l’information aide à sauver des vies

Quand l’information aide à sauver des vies

Une information qui sauve des vies

Quand l’information aide à sauver des vies. Exceptionnellement, l’équipe de TRUCKEDITIONS décide de mettre en avant un communiqué de presse dans une rubrique spécifique, plus que primordial pour la sécurité de tous.

Bien sûr, derrière chaque article ou de communiqué de presse se cache une marque, une démarche commerciale, un choix stratégique. La démarche reste cependant extrêmement positive quand elle traite de la sécurité de tous.
En effet, être heureux de pouvoir acheter son pain et ses produits surgelés préférés à côté de chez soi reste un privilège que nous avons tous oublié d’apprécier.

Pourtant, l’accidentologie et la taille imposante des véhicules qui nous permettent ce confort quotidien en sont la cause.

Alors, dédramatiser cet état de fait, et surtout agir sur les vrais dangers du trafic routier méritent d’être soulignés.

Au cours de ses quarante années d’existence, le département d’accidentologie de Volvo Trucks (Accident Research Team) s’est constitué une banque de données inestimable, inégalée dans le secteur des Poids-Lourds.
« Les résultats de nos travaux sont intégrés dans chacune des nouvelles technologies de sécurité que nous mettons au point. Nos études identifient les problèmes et montrent la voie à nos ingénieurs dont la tâche consiste à développer la technologie adaptée », explique Anna Wrige, directrice de l’équipe de recherche sur les accidents.

Etudes des accidents par l’équipe ART

L’équipe ART a effectué plus de 1 500 études d’accidents de camion depuis sa création. Elle s’est ainsi constituée une base de données extrêmement précieuse et utile aux travaux de Volvo en matière de sécurité. Parallèlement, Volvo a coopéré avec d’autres pays et autorités. Ce qui a débouché sur un échange d’informations d’un niveau scientifique élevé. Les recherches de Volvo ont ainsi aidé à améliorer le niveau de sécurité des véhicules industriels du monde entier.

Priorité à la sécurité active: quand l’information aide à sauver des vies

L’objectif des travaux de l’équipe de recherche sur les accidents est d’améliorer la sécurité passive et la sécurité active. La sécurité passive vise à limiter autant que possible les conséquences d’un accident. Tandis que, la sécurité active cherche en priorité à éviter l’accident.

« Nous avons déjà fait considérablement progresser la sécurité passive des camions. Aujourd’hui, nous donnons la priorité à la sécurité active et à la prévention des accidents. D’autant plus que nous savons que le facteur humain entre en jeu dans neuf accidents sur dix », explique Anna Wrige.

Trois questions fondamentales

En théorie, les méthodes de travail du groupe s’axent sur trois questions fondamentales :

A quoi ressemblent les séquences d’accident ?

Pourquoi les accidents surviennent-ils ?

Que peut-on faire pour éviter les accidents ?

« Notre objectif est d’identifier et d’analyser les principales causes d’accidents. Ces informations nous donnent ensuite une vision claire des principaux défis à relever en matière de sécurité routière. Cependant, Volvo Trucks à lui seul ne peut résoudre tous les problèmes. Alors, une coopération entre toutes les parties prenantes :

Constructeurs automobiles, organisations de sécurité et la société en général est indispensable », explique Anna Wrige.

Une sélection de toutes les données

Les archives de l’équipe de recherche sur les accidents contiennent des données connues et moins connues :

• 10 à 15 % seulement des personnes tuées ou gravement blessées dans un accident impliquant un camion se trouvent dans le camion. Entre 55 et 65 % de ces personnes se trouvent dans des voitures, et entre 20 et 30 % sont des usagers de la route sans protection. Lors d’une collision frontale entre un camion et une voiture. Dans 9 cas sur 10, c’est le conducteur de la voiture qui se déporte de sa voie de circulation.

• Les accidents impliquant un seul véhicule (retournement ou sortie de route du camion) représentent la moitié des accidents mortels ou à l’origine de blessures graves.
• 20 % des accidents impliquant un camion seul ont pour cause l’endormissement du conducteur. Quand l’information aide à sauver des vies

Interaction avec les usagers de la route sans protection

L’équipe de recherche sur les accidents a également analysé un nombre d’accidents qui auraient probablement pu être évités par une meilleure interaction entre le conducteur du camion et les usagers de la route plus vulnérables tels que les cyclistes et les piétons.
« Il est de notre responsabilité de faire en sorte que les conducteurs de camion bénéficient de la meilleure visibilité panoramique possible. Nous nous efforçons donc d’améliorer en permanence nos rétroviseurs et nos caméras. Cependant, il est également important que les autres usagers de la route comprennent combien il est difficile pour un conducteur routier de les distinguer du haut de leur cabine », explique Anna Wrige.

En action depuis 1969

L’équipe de recherche sur les accidents (ART) de Volvo a fêté ses 40 ans en 2009. L’équipe ART, précédemment baptisée Commission de recherche sur les accidents, a été fondée en 1969 afin d’étudier et analyser de manière approfondie les accidents de camions responsables de blessures physiques.
Aujourd’hui, les membres de l’équipe sont même appelés à tour de rôle à se rendre sur les lieux des accidents survenus dans la région de Göteborg afin d’analyser les faits. Les accidents qui se produisent loin de Göteborg sont également étudiés, mais uniquement après coup. L’un des éléments clés du processus d’investigation consiste à parler aux conducteurs routiers afin de définir comment ils ont perçu l’accident et la situation qui l’a précédé.

« Au départ, les recherches se concentraient sur les occupants du camion. Aujourd’hui, nous travaillons avec une perspective plus large qui inclut toutes les parties impliquées dans l’accident que nous étudions », conclut Anna Wrige.

Source : Truck éditions